12 pratiques vers l’autonomie alimentaire pour transformer votre maison en micro ferme et économiser jusqu’à 3500 euros par an

par | 12 Mar 2022 | 1 commentaire

Chez myFarm, nous réfléchissons beaucoup au futur et tentons d’imaginer ce à quoi il peut ressembler. Nous pensons que la tendance revient vers le local voire l’ultra local, et que d’ici quelques années nos logements ressembleront davantage à des micro fermes capables de produire une certaine part de notre alimentation. Nous détaillons dans cet article 12 pratiques pour transformer votre foyer en micro ferme afin de vous rapprocher de l’autonomie alimentaire. 

L’importance d’acquérir des habitudes productrices de nourriture

A en croire le GIEC, la planète aura bien changé d’ici 2050. Nous ne parlons plus simplement de réchauffement climatique, mais de dérèglements climatiques. Augmentation des vagues de sécheresse, des inondations, du niveau de la mer. Les zones fraîches deviennent de plus en plus humides et les zones sèches de plus en plus arides (1). Certains ont cru et veulent toujours croire que la croissance économique permettra un ralentissement des émissions de gaz à effet de serre, mais cela n’a toujours pas été établi aujourd’hui. Cela mène les observateurs aguerris à penser que la décroissance est la seule issue. Si le terme « décroissance » peut faire peur, parlons plutôt de décarbonisation de nos consommations.

Un monde décarboné est assurément un monde agricole. Non pas avec d’imposantes moissonneuses batteuses parcourant des hectares de champs en monoculture, mais avec une foule de petites mains cultivant fruits et légumes sur les murs de leur immeuble et sur chaque petit espace à disposition. Comprendre la nature et produire de la nourriture ne sera plus seulement un métier, mais le devoir de chacun

Dans ce nouveau monde, il se peut que vos compétences financières ou vos connaissances en marketing n’aient plus autant de valeur à côté de celle offerte par les producteurs de nourriture. Alors pourquoi ne pas débuter dès aujourd’hui et commencer à intégrer dans votre quotidien des habitudes qui produisent votre propre alimentation ? Il n’est pas nécessaire d’attendre le futur pour faire de votre habitation une micro ferme, puisque de très nombreuses possibilités s’offrent déjà à vous aujourd’hui. C’est tout l’objet de cet article.

Une nouvelle forme d’investissement

Si le discours écologique ne vous emballe pas plus que ça ou si 2050 vous paraît trop loin, voici encore un angle de vue différent. En ces temps où l’épargne ne rapporte plus rien alors que l’inflation fait chuter sa valeur un peu plus chaque jour, émerge une forme d’investissement nouvelle qui s’imposera comme la norme : il s’agit de l’investissement qui réduit les dépenses. Vous lirez dans cet article différents investissements que vous pouvez faire dès maintenant pour réduire sensiblement vos dépenses alimentaires tout en minimisant l’effort à fournir. Avec un peu d’habileté, il est aujourd’hui possible pour une personne active et cheffe de ménage ayant peu de temps libre de produire une belle part de son alimentation. Et cela peut rapporter gros : jusqu’à 3500 euros par an.

Les avantages de l’autonomie alimentaire

Être autonome en alimentation présente des avantages inestimables :

  • Chacune des pistes vers l’autonomie est un pas vers l’écologie, et surtout une économie non négligeable pour votre budget ménager. Si petit à petit vous parvenez à en intégrer plusieurs dans vos habitudes, l’économie peut s’avérer très intéressante. Jusqu’à 3500 euros par an.
  • Produire soi-même, c’est se protéger contre l’inflation. Lorsque les prix augmentent, ce sont les matières premières mais surtout les moyens de production qui deviennent plus chers. Pour vous, une fois que vous avez acquis vos outils, seules vos matières premières augmentent de prix.
  • Être autonome, c’est également être maître de son alimentation. Vous reprenez le contrôle sur ce qui finit dans votre assiette. Cela revient à manger plus sainement : moins de sucre, moins de sel, moins de gras et moins de pesticides.
  • Vous devenez plus résilient. Au cas où une nouvelle épidémie éclate, vous et votre ménage êtes capables de tenir des mois sans sortir de chez vous. Si une nouvelle crise fait flamber les prix, vous absorbez le choc plus doucement que vos voisins.
  • Produire son alimentation procure une satisfaction intense et quotidienne. Notre cerveau sécrète de la dopamine, l’hormone du bonheur, en guise de récompense pour notre travail. C’est grâce à elle que l’Homo sapiens a pu trouver la motivation de chasser et cueillir pour se nourrir et traverser les millénaires.

Intégrer des pratiques d’autonomie alimentaires dans son quotidien

S’orienter vers l’autonomie alimentaire requiert une certaine part de votre temps et de votre énergie. La première fois que vous entreprendrez l’une de ces activités, le temps et l’énergie nécessaires seront relativement élevés, comme chaque fois lorsque vous vous lancez dans quelque chose de nouveau. Mais à mesure que ces pratiques s’enracineront dans vos habitudes, elles vous demanderont de moins en moins d’énergie ainsi que de temps (voir cet excellent livre pour intégrer des habitudes saines dans son quotidien). Résistez à la tentation de vouloir tout faire en même temps, et procédez de manière incrémentale pour intégrer une pratique à la fois.

Chaque pratique d’autonomie alimentaire documentée dans cet article a été testée, approuvée et intégrée dans le quotidien d’une personne active et qui dispose d’un logement de taille moyenne et d’un petit jardin. Les temps indiqués sont donc ceux d’une personne qui a parfaitement intégré les différentes pratiques dans ses habitudes. Elles ne lui prennent pratiquement plus aucune énergie. Au contraire, elles sont devenues des rituels qui lui procurent beaucoup de plaisir et de gratification. 

Pour chacune des 12 pratiques, nous mettons l’accent sur les différentes activités à réaliser, le temps et l’espace nécessaires, les coûts, les dépendances, les économies engendrées, les possibilités d’automatisation et enfin les avantages non financiers. Des conseils d’achats seront proposés, qui sont chacun le fruit d’une étude de marché et d’un test en conditions réelles. Les prix listés sont ceux pratiqués à un moment donné lorsque cet article a été rédigé. Ils sont là uniquement à titre indicatif.

Protéines

Espace
Jardin

Temps
20 min/sem

Économie
150 €/an

Espace
Jardin

Temps
20 min/sem

Économie
150 €/an

Voilà un excellent pas à franchir pour se rapprocher de l’autonomie alimentaire si vous disposez d’un jardin. Élever des poules pondeuses chez soi est très facile et apporte un élément de base de notre alimentation : les œufs frais.

Elevage de poules à domicile

Activités et temps nécessaire

  • Nourrir les poules : 2 minutes par jour
  • Ouvrir et fermer le poulailler : 1 minute par jour, à moins de posséder une porte automatique (budget 170 €)
  • Vider le bac de fientes et changer la litière : 3 minutes par semaine
  • Nettoyer le poulailler : 15 minutes par mois avec un poulailler en plastique, 30 minutes par mois avec un poulailler en bois
    Total de 20 à 30 minutes par semaine en moyenne selon votre poulailler.

Espace nécessaire
10 à 20 m² par poule, sachant qu’il faut un minimum de 2 poules.

Coûts fixes

  • Un poulailler : minimum 300 €. Pour ce poste, nous vous recommandons d’investir dans de la qualité dès le départ pour éviter les frais par la suite. Par ailleurs, bien que le bois puisse paraître plus esthétique, le plastique est nettement plus efficace et facile à entretenir. Il a également moins tendance à être l’habitacle de parasites. Nous recommandons fortement ces poulaillers.
  • Des poules : 10 € par poule

Coûts variables

  • Alimentation : 2 € par poule par mois
  • Eau : négligeable, d’autant que l’eau de pluie convient parfaitement
  • Litière : 5 € par mois (possibilité de remplacer par des fougères, du foin, de la paille ou de la mousse)

Possibilité d’absence prolongée
Pour une absence de plus de 3 jours, il est nécessaire de trouver quelqu’un pour nourrir les poules.

Dépendances
Étant donné qu’on peut facilement trouver dans la nature de quoi faire la litière, on n’est pas dépendant d’un fournisseur de litière. On est uniquement dépendant de son fournisseur de graines, mais celles-ci ont un temps de conservation de plus d’un an.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes

  • 4 poules rapportent 1000 œufs frais par an. Un œuf en supermarché coûte environ 0,30 €, ce qui vous fait un gain annuel de 300 €.
  • 4 poules coûtent 13 € par mois, soit environ 150 € par an.
  • Vous économisez donc environ 150 € par an à partir de la 3e année si on compte les coûts fixes.

Indice de rentabilité
8 €/heure (avec un bon poulailler et une porte automatisée)

Opportunités d’automatisation
Les activités quotidiennes peuvent être automatisées avec une porte automatique et une mangeoire automatique.

Autres avantages

    • Aller chercher ses œufs dans son poulailler procure un bien-être particulier, tout comme manger un œuf à la coque frais.
    • Les poules animent le jardin et font la joie des enfants qui apprennent avec plaisir à s’en occuper, à les nourrir et à ramasser les œufs.
    • Elles mangent la plupart de vos déchets de cuisine, ce qui réduit drastiquement la taille de vos poubelles. Et en échange, leurs fientes fournissent de l’engrais très riche pour vos plantes.

Espace
Placard

Temps
10 min/sem

Économie
830 €/an

Espace
Placard

Temps
10 min/sem

Économie
830 €/an

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) préconise la consommation d’insectes, notamment pour ses intérêts écologiques mais aussi pour ses bienfaits sur la santé. Sains et nutritifs, ceux-ci sont riches en acides gras, protéines, vitamines, fibres et minéraux. La consommation d’insectes vous semble trivial ? Pourtant, la FAO estime que la consommation régulière d’insectes concerne déjà plus de deux milliards de personnes dans le monde (2). D’ailleurs, les États membres viennent d’approuver en 2021 l’utilisation de vers de ténébrions meuniers comme nouvel aliment (3). Que cela vous étonne ou pas, les insectes font bel et bien partie de l’alimentation du futur. Et ce qui est génial, c’est qu’on peut facilement les produire à la maison !

Elevage de vers à domicile

Activités et temps nécessaire

  • Nourrir les vers : 2 minutes tous les 3 jours
  • Trier les vers : 1 heure tous les 3 mois
  • Récolter les vers : 10 minutes tous les 3 mois

    Total de 10 minutes par semaine en moyenne.

Espace nécessaire
Une armoire fermée dans un endroit où il fait au moins une vingtaine de degrés et dans laquelle on peut déposer 3 boites de 23 cm x 14 cm x 12 cm.

Coûts fixes

  • 300 larves de ténébrions : 20 €
  • 3 boites en plastique : 10 €
    Nous avons commandé notre kit ici.

Coûts variables

  • 5 kg de farine bio : 6 € / an
  • Épluchures de fruits ou légumes bio : 0 €

Possibilité d’absence prolongée
Pour une absence de plus de 3 jours, il est nécessaire de trouver quelqu’un pour nourrir les vers.

Dépendances
Étant donné que vous pouvez facilement trouver dans la nature de quoi nourrir les vers, vous n’êtes pas dépendants des épluchures de fruits ou légumes. Vous restez dépendants de votre fournisseur de farine, mais celle-ci a un temps de conservation très long et vos vers peuvent rester dans la même farine pendant un an.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes
Un cycle dure environ 3 mois, au terme duquel vous produirez environ 700 g d’insectes entiers ou sous forme de farine. A l’heure actuelle, on trouve des sachets de 100 g pour environ 30 €. Cela veut dire que vous produirez 210 € d’insectes tous les 3 mois. En déduisant les coûts variables, cela revient à 830 € par an. Les coûts fixes sont largement rentabilisés dès le premier cycle. Entiers, vous pouvez les saupoudrer de curry ou de paprika pour servir d’apéro ou agrémenter vos salades. Réduits en farine, vous pouvez remplacer jusqu’à 20% de votre farine de céréales par de la farine d’insectes pour vos pains ou vos pâtes.

Indice de rentabilité
100 €/heure

Opportunités d’automatisation
L’élevage de vers à la maison sera bientôt encore plus facile avec des initiatives telles que le Hive de Livin Farms (optimisation des paramètres et automatisation du tri et de la récolte des vers).

Autres avantages

    • La FAO qualifie les produits à base d’insectes d’aliments sains et très nutritifs. Et comme leur production a une empreinte écologique réduite, ils constituent une source de protéines qui soutient la transition vers un système alimentaire plus durable.
    • Si vous y prenez goût, vous pouvez très facilement augmenter votre production en mettant plus de larves de côté à chaque cycle et en augmentant la taille de vos boîtes.

Espace
Placard

Temps
3 min/sem

Économie
130 €/an

Espace
Placard

Temps
3 min/sem

Économie
130 €/an

En plus d’être délicieux, le yaourt est un produit très sain : il est riche en protéines et constitue une bonne source de calcium, de phosphore et de vitamines (A, B et D). Le yaourt nature fait maison est également peu calorique avec 45,5 Cal/100 g, et participe au bien-être intestinal.

Production de yaourt maison

Activités et temps nécessaire

  • Aller chercher du lait frais et un yaourt : se fait en même temps que les courses hebdomadaires
  • Mélanger le lait avec 3 cuillères à café de yaourt : 1 minute par semaine
  • Verser le lait dans la yaourtière et lancer le programme : 1 minute par semaine
  • Rincer le matériel : 1 minute par semaine
    Total de 3 minutes par semaine.

Espace nécessaire
Un espace de 20 cm x 30 cm idéalement sur le plan de travail de la cuisine.

Coûts fixes

  • Yaourtière : 30 € (nous conseillons celle-ci, simple et efficace)

Coûts variables

  • 1 litre de lait entier frais : 1,20 € par semaine
  • 1 yaourt entier frais : 0 € si on récupère 3 cuillères à café d’un yaourt de la précédente fournée, sinon 0,40 € par semaine

Possibilité d’absence prolongée
Oui.

Dépendances
Vous n’êtes pas dépendant d’un fournisseur de yaourt, car si vous gérez bien vos fournées vous pouvez réutiliser un yaourt d’une précédente fournée. En revanche, vous restez dépendant d’un fournisseur de lait.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes
On obtient un litre de yaourt frais bio pour 1,20 €, soit 2,50 € de moins qu’en commerce. Un litre de yaourt revient à 2 pots de yaourt par semaine par personne pour 4 personnes. Si on compte une fournée par semaine, cela revient à un bénéfice de 130 € par an. La yaourtière est rentabilisée en 3 mois.

Indice de rentabilité
50 €/heure

Opportunités d’automatisation
L’achat d’une yaourtière est déjà la meilleure automatisation possible de la production de yaourts.

Autres avantages

    • Vous avez peut-être l’habitude d’acheter des yaourts en supermarché, pensant agir favorablement pour votre santé. Mais ces produits aromatisés ressemblent davantage à des friandises qu’à des aliments santé. Faire ses yaourts soi-même permet d’en assurer la fraîcheur et donc la teneur en ferments lactiques pour les bienfaits intestinaux, ainsi que d’en maîtriser la composition. Cela vous permettra de les compléter avec des ingrédients de qualité tels que des fruits frais, des copeaux de chocolat noir, du bon miel ou encore une gousse de vanille.
    • Votre yaourtière est composée de pots en verre réutilisables à l’infini, ce qui implique que vous utilisez beaucoup moins de déchets.

Espace
Négligeable

Temps
10 min/sem

Économie
180 €/an

Espace
Négligeable

Temps
10 min/sem

Économie
180 €/an

Si demain une guerre éclate ou si une nouvelle épidémie engendre une crise sanitaire et économique qui nous prive de nos habitudes au supermarché, le fromage serait sans conteste l’un des aliments les plus regrettés. Mais devinez quoi ? Il est possible d’en faire chez soi ! Et très facilement, qui plus est. Il existe plusieurs façons de faire son fromage : avec vos propres ustensiles, avec un cheese maker ou avec un robot cuiseur.

Production de fromage maison

Activités et temps nécessaire

  • Préparation de votre fromage : 2 fois 5 minutes par semaine

Espace nécessaire
Négligeable.

Coûts fixes

  • Cheesemaker : 30 € si vous n’avez pas de robot cuiseur. Nous conseillons ce cheesemaker.

Coûts variables

  • 2 litres de lait entier frais : 2,40 € par semaine
  • Sel et vinaigre blanc : négligeable

Possibilité d’absence prolongée
Oui.

Dépendances
Fournisseur de lait

Économies – Pour un ménage de 4 personnes
Avec 2 litres de lait, on obtient 2 fromages de 200 g pour 2,40 €. Ces fromages auraient coûté un total de 6 € dans le commerce. On réalise donc une économie de 180 € par an. Le cheesemaker est rentabilisé en 3 mois.

Indice de rentabilité
21 €/heure

Opportunités d’automatisation
La production à la maison de toute une série de fromages sera bientôt rendue très facile avec des initiatives comme le Fromaggio, le premier cheesemaker automatique à usage domestique.

Autres avantages

    • Vous pouvez réaliser le fromage qui vous plait et l’aromatiser à toutes les sauces. Vous pouvez varier les types de lait, les types de présure et les garnitures. De plus, vous avez un contrôle absolu sur ce que vous mangez.

Espace
Jardin

Temps
30 min/sem

Économie
220 €/an

Espace
Jardin

Temps
30 min/sem

Économie
220 €/an

Oui, il est aujourd’hui possible d’élever des poissons comestibles chez soi grâce à l’aquaponie. Et c’est accessible à tout ménage disposant d’un jardin, car très peu d’espace est nécessaire. Voir point sur l’aquaponie.

Élevage de poisson à domicile

Espace
Jardin

Temps
35 min/sem

Économie
670 €/an

Espace
Jardin

Temps
35 min/sem

Économie
670 €/an

– Non testé –

L’élevage de lapins a tout pour faire partie de notre micro ferme car il nécessite peu de moyens (un clapier et du foin), prend peu de place (quelques mètres carrés), et est drôlement productif. Il suffit d’un mâle et d’une femelle pour obtenir 24 à 36 lapereaux par an, qui se consomment seulement 90 jours après leur naissance. Ajoutez une seconde femelle et vous avez une viande savoureuse chaque semaine. Un lapin entier est vendu 11,2 € au supermarché, ce qui revient à une économie d’environ 670 € par an sans compter les coûts.

La raison pour laquelle nous ne l’avons pas encore testé est qu’il faut être présent tous les jours, ce qui est contraignant en période de vacances.

Élevage de lapins à domicile

Espace
Grand jardin

Temps

Économie

Espace
Grand jardin

Temps

Économie

– Non testé –

L’élevage de chèvres pour leur lait nécessite un plus grand espace, mais pourrait un jour faire partie de notre micro ferme.

Élevage de chèvres à domicile

Vitamines

Espace
Jardin

Temps
2 heures/sem

Économie
90 €/an

Espace
Jardin

Temps
2 heures/sem

Économie
90 €/an

La permaculture est une méthode de culture de plantes inspirée des écosystèmes naturels en vue d’une production efficace et sans impact négatif sur l’environnement. Elle se compose d’une série de techniques comme le paillage pour maintenir un sol riche et vivant, la culture sur butte, la bonne association de plantes ou l’équilibre de l’écosystème entre plantes, arbres, insectes et animaux pour une plus grande résilience.

Production de légumes à la maison

Activités et temps nécessaire

  • Bien s’informer. La permaculture étant un domaine complexe, cette étape peut prendre un certain temps.
  • Former ses buttes de culture
  • Pailler sa terre
  • Enrichir sa terre avec du composte ou avec la technique de compostage de surface
  • Préparer les semis
  • Arroser les semis
  • Réfléchir à une organisation du potager qui favorise les bonnes associations entre plants
  • Repiquer les semis
  • Protéger les plants vulnérables
  • Arroser les plants
  • Entretenir certains plants (poser des tuteurs, supprimer les gourmands, …)
  • Vérifier les maladies (mildiou, oïdium, rouille, …)
  • Traiter les attaques de nuisibles (limaces, chenilles, pucerons, rongeurs, mammifères, parasites, champignons, …)
  • Récolter
    Total de 2 heures par semaine hors hiver pour un potager d’environ 16 m².

Espace nécessaire
Pour un ménage de 2 à 4 personnes, il faut compter un minimum de 16 m² de surface pour obtenir 3 belles buttes de 5 m de long.

Coûts fixes

  • Matériel de jardinage (sécateur, pelles, gants, arrosoir, grelinette, …) : environ 100 €
  • Châssis pour semis (facultatif) : 75 €
  • Bac de culture pour les aromates (facultatif) : 120 €
  • Serre (facultatif) : entre 500 et 4000 € selon la taille et la qualité. Évitez absolument les serres trop bas de gamme, elles finiront par vous coûter très cher.
  • Treillis et tuteurs (facultatif) : 50 €
  • Système d’irrigation (facultatif) : 80 €

Coûts variables

  • Paillis : 30 € par an
  • Semences : 25 € par an
  • Terreau : 30 € par an

Possibilité d’absence prolongée
Oui, sous réserve d’un risque de sécheresse en été.

Dépendances
Les connaisseurs parviennent à se passer de terreau en optimisant leur production de composte, et à produire leur propre paillis (feuilles séchées, herbe séchée, copeaux de bois, …). Ils utilisent également des semences reproductibles, ce qui leur permet d’être indépendants en semences.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes

  • NB : les prix repris ici sont ceux de produits non bio. Si vous avez l’habitude d’acheter des produits bio, l’économie peut doubler.
  • Il est très difficile d’estimer les gains d’un potager étant donné le nombre de variables qui entrent en compte (l’effort que vous y mettez, votre niveau d’expérience, la présence de ravageurs, la météo, …). Mais disons que sur 16 m² en une année, avec déjà une certaine expérience et une météo clémente, il est possible de récolter 20 kg de courgettes, 10 kg de concombre, 15 kg de tomates, 3 kg de poireaux, 5 kg d’aubergines, 20 salades, 2 kg de haricots, quelques choux fleurs, navets, carottes, radis, et du persil, ciboulette, aneth, menthe, thym, romarin, sauge. Vous pouvez compter sur une production d’environ 60 kg. A 3 €/kg en moyenne et avec des coûts variables de 90 € par an, cela revient à une économie de 90 € par an.

Indice de rentabilité
1 €/heure

Opportunités d’automatisation
Automatiser l’entretien d’un potager, c’est pratiquer l’aquaponie. Avec ce système, un bon nombre d’activités du potager sont soit automatisées, soit ne sont plus nécessaires. Plus d’infos au point suivant sur l’aquaponie.

Autres avantages

    • Les légumes que vous faites pousser en permaculture sont des légumes bio. Si vous ne pouvez jamais être sûr de ce que signifie cette appellation lorsque vous faites vos achats dans le commerce, ici vous le savez parfaitement : il s’agit de légumes élevés sans pesticide ni engrais chimique, et qui ont un impact carbone proche de zéro.
    • Vous verrez que voir ses légumes pousser tous les jours procure au moins autant de plaisir que de les manger.

Espace
Jardin

Temps
34 min/sem

Économie
980 €/an

Espace
Jardin

Temps
34 min/sem

Économie
980 €/an

L’aquaponie est une technique de culture qui se répand rapidement à travers le monde et qui fait de plus en plus d’adeptes étant donné ses innombrables atouts. Elle unit la culture de plantes et l’élevage de poissons pour une production plus rapide et plus efficace qu’un potager classique.

L’irrigation à la racine réduit considérablement les risques de maladies comme le mildiou, l’oïdium ou la rouille, écarte tout risque de sécheresse et implique qu’il ne faut jamais se soucier de l’arrosage.

Et étant donné qu’il n’y a pas de terre, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de rotation des cultures, pas de gros sacs de terreau à déplacer, pas de mauvaises herbes à arracher, pas de paillis à maintenir, pas de terre à nettoyer des récoltes. Un rêve pour tout jardinier en herbe.

Quelques acteurs permettent l’aquaponie clé en main à usage domestique : myFarm en Belgique, myFood en France.

Production de légumes en aquaponie à la maison

Activités et temps nécessaire – Avec une serre myFarm de 5 m²

  • Vérifier que les plants sont en bonne santé et que l’eau s’écoule normalement : 5 minutes par semaine
  • Récolter : 2 minutes par jour
  • Retirer les feuilles mortes : 3 minutes par semaine
  • Effectuer un test de l’eau : 1 minute par semaine
  • Remplir le distributeur automatique de nourriture : 1 minute par semaine
  • Préparer des semis : 5 minutes par semaine
  • Hydrater les semis : 1 minute par semaine
  • Renouveler les plants des tours : 3 minutes par semaine
  • Vider la vanne de purge et nettoyer le filtre : 5 minutes par mois
    Total de 34 minutes par semaine.

Espace nécessaire
5 m² de jardin ou de terrasse.

Coûts fixes

  • Serre aquaponique : 2800 € (ou 1500 € si vous avez déjà une serre)
  • Poissons : 75 €

Coûts variables

  • Nourriture pour poissons : 30 € par an
  • Nutriments supplémentaires (calcium, fer, magnésium, potassium) : 35 € par an
  • Semences : 15 € par an

Possibilité d’absence prolongée
La mangeoire de base a une capacité d’une semaine mais peut être réglée sur un faible débit pour tenir plus longtemps. Pour une absence de plus de 2 semaines, mieux vaut trouver quelqu’un pour venir remplir la mangeoire. Les poissons peuvent toutefois tenir jusqu’à 2 semaines sans manger. Il est également possible de remplacer la mangeoire par une plus grande. 

Dépendances
Comme cité précédemment, il est possible de se rendre indépendant en semences. Il est également possible de produire sa propre nourriture pour poissons avec ce qu’on trouve dans la nature. Parmi les nutriments supplémentaires, le calcium peut être fourni par un apport d’eau du robinet et le potassium par des pelures de bananes séchées. Le fer et le magnésium sont plus difficiles à trouver tels quels dans la nature.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes

  • Source quotidienne de laitues de toutes sortes (4 x 2 € par semaine), chou kale (2 x 2,5 € par semaine), persil (1 x 2 € par semaine), menthe (1 x 1,5 € par semaine), basilic (1 x 2 € par semaine), coriandre (1 x 2 € par semaine) = 800 € par an
  • Source régulière de fraises (8 x 5 € par an), haricots (6 x 2,5 € par an), blette (2 x 1,5 € par mois), pak choi (2 x 2,5 € par mois) = 120 € par an
  • Source occasionnelle de poivrons, tomates-cerises, piment, concombre, chou rave = 50 € par an
  • Source annuelle de tomates, aubergines, choux-fleurs = 90 € par an
  • NB : ces estimations prennent une période de récolte s’étalant du printemps à l’automne
  • Avec des coûts variables de 80 € par an, cela revient à une économie de 980 € par an. Les coûts fixes sont rentabilisés en 3 ans.

Indice de rentabilité
30 €/heure

Opportunités d’automatisation
L’achat d’une serre myFarm est déjà la meilleure automatisation possible de la production de fruits et légumes.

Autres avantages

    • Si vous savez apprécier une salade riche et variée composée de laitue, roquette, persil, ciboulette, basilic citronné, menthe et quelques fraises, le tout récolté à l’instant par vos soins dans votre petite serre qui représente votre évasion quotidienne, posé sur une belle tranche de pain frais maison et tartiné de fromage frais maison, vous connaîtrez le bonheur absolu au moins une fois par jour. Et ce pour quelques centimes.
    • L’aquaponie clé en main ne nécessite aucune connaissance préalable et l’expérience s’acquière beaucoup plus rapidement qu’avec un potager classique. En une année seulement, vous serez déjà expert.
    • Lorsqu’on prend la main avec son système aquaponique, il est possible d’introduire des poissons comestibles dans son bassin. Dans le nord de l’Europe, le poisson le plus adapté au climat est la truite. Celle-ci est assez sensible aux paramètres de l’eau mais une fois que votre système est stable, il est très facile d’élever des truites en aquaponie grâce au fait que l’eau est filtrée en continu par les plantes et est fortement oxygénée. La production de truites est d’une efficacité extraordinaire : elles prennent 1 g de masse pour 1 g de nourriture donnée, et prennent 30% de masse par mois. Vous achetez vos truites à 6 €/kg chez un pisciculteur. Leur nourriture coûte 2 €/kg et vous attendez que leur volume double. Cela vous fera du poisson frais et sentant bon la rivière pour 4 €/kg. Le volume de la serre myFarm vous permettra de produire environ 20 kg de truite sur l’année. A 15 €/kg en supermarché, cela vous fait une économie additionnelle de 220 € par an.

Espace
Jardin

Temps
10 min/sem

Économie
240 €/an

Espace
Jardin

Temps
10 min/sem

Économie
240 €/an

Il est possible d’implanter tout un verger dans un espace réduit en sélectionnant les espèces judicieusement. Un arbre fruitier est généralement greffé à un autre arbre qu’on appelle le porte-greffe. Cela rend l’arbre plus fort et assure de meilleures récoltes, et vous offre l’avantage de choisir sa taille. On parle de basse-tige, mi-tige et haute tige. Les arbres fruitiers à basse-tige peuvent atteindre 2 à 4 mètres de hauteur et conviennent parfaitement à un petit jardin. Pour optimiser davantage l’espace, ils peuvent même servir à la réalisation d’une haie fruitière pour remplacer votre haie classique.

Production de fruits en verger à la maison

Activités et temps nécessaire

  • Tailler les arbres : 15 minutes par arbre et par an
  • Récolter les fruits : 15 minutes par arbre et par an
    Total de 10 minutes par semaine en moyenne si on compte 6 arbres et 10 arbustes.

Espace nécessaire
Vous pouvez déjà obtenir un beau verger de 6 arbres et 10 arbustes sur un terrain de 500 m².

Coûts fixes

  • Arbres basse-tige : cognassier (coing), figuier, mirabellier, néflier (nèfle), pêcher, plaqueminier (kaki), poirier, pommier, prunier
  • Arbustes fruitiers : actinidier (kiwi), cassissier, framboisier, groseillier, mûrier, myrtillier, vigne
    Comptons 30 € par arbre et 10 € par arbuste.

Coûts variables

  • BRF (facultatif) : gratuit si vous broyez la taille de vos arbres

Possibilité d’absence prolongée
Oui.

Dépendances
Aucune.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes

  • Les arbres fruitiers à basse-tige produisent 5 à 20 kg de fruits par an après seulement quelques années. Comptons 10 kg par an pour notre exercice, et 2 kg pour les arbustes fruitiers. Avec un jardin de 500 m², vous pouvez facilement vous débrouiller pour installer 6 arbres à basse-tige et 10 arbustes. Cela vous fait une production annuelle de 80 kg. A 3 €/kg, cela fait une économie de 240 €/an après quelques années de croissance.
  • Si vous avez la possibilité de créer une haie fruitière bien exposée, la quantité d’arbres peut être bien supérieure.

Indice de rentabilité
30 €/heure

Opportunités d’automatisation
Difficile d’automatiser la culture d’un verger pour un amateur. Cela dit, vous pouvez grandement vous faciliter la tâche dans la cuisine lors de la préparation de vos fruits. Un robot cuiseur et un extracteur de jus vous permettront de varier les plaisirs facilement.

Autres avantages

    • Il est très agréable d’avoir de la végétation variée dans son jardin, surtout si celle-ci bourgeonne, fleurit et produit des fruits à différentes périodes de l’année.

Féculents

Espace
Placard

Temps
3 min/sem

Économie
50 €/an

Espace
Placard

Temps
3 min/sem

Économie
50 €/an

Le pain fait partie de la base de notre alimentation. Prendre le contrôle de son approvisionnement, c’est prendre le contrôle d’une grande partie de ce qu’on mange. En produisant votre propre pain, vous constatez que vous faites moins souvent les courses.

Production de pain maison

Activités et temps nécessaire

  • Introduire les ingrédients dans la machine à pain et lancer la programmation : 2 minutes par semaine
  • Nettoyer le récipient de la machine à pain : 1 minute par semaine
    Total de 3 minutes par semaine.

Espace nécessaire
30 cm x 45 cm idéalement sur le plan de travail de la cuisine.

Coûts fixes

  • Machine à pain : environ 100 € (Note : nous utilisons une vieille machine qui n’est plus commercialisée, donc nous n’avons aucune machine à conseiller. Nous recommandons cependant des machines capables de faire des pains de 1250 grammes, car le récipient est alors plus grand et les pains ressemblent plus à des pains qu’on peut trouver en boulangerie)

Coûts variables

  • Farine : 1,5 € par pain de 1 kg (pour une farine de qualité chez un spécialiste)
  • Eau, huile, sel, sucre roux, levure : coût négligeable

Possibilité d’absence prolongée
Oui.

Dépendances
Fournisseurs de farine, huile, sel, sucre, levure.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes
Un pain en supermarché coûte minimum 2,5 € le kg. Avec des coûts variables de 1,5 € par pain et disons 1 pain par semaine, cela revient à une économie de 50 €/an. Les coûts fixes sont rentabilisés en 2 ans.

Indice de rentabilité
20 €/heure

Opportunités d’automatisation
L’achat d’une machine à pain est déjà la meilleure automatisation possible de la production de pain.

Autres avantages

    • Lorsque vous aurez trouvé la ou les farines qui vous plaisent, vous adorerez votre pain maison bien plus que celui du commerce.
    • Vous avez un contrôle absolu sur les ingrédients qui le composent.
      Faire son propre pain offre une très belle flexibilité. En effet, plus besoin de sortir de chez soi lorsqu’on manque de pain : il suffit de lancer un pain 3 heures avant le repas (ou la veille avec une programmation en différé), et le tour est joué ! D’autant plus que chaque ingrédient du pain peut se conserver longtemps chez soi.
    • Sentir l’odeur du pain chaud au réveil et savourer du pain frais fait partie des plus grands plaisirs du quotidien.
    • Le pain frais fait maison peut tenir une semaine si vous le coupez au fur et à mesure de sa consommation. Et fait surprenant : même sec, il est encore délicieux !

Espace
Placard

Temps
23 min/sem

Économie
70 €/an

Espace
Placard

Temps
23 min/sem

Économie
70 €/an

Comme le pain, les pâtes sont la base de nombreux plats délicieux et faciles à réaliser. Vous savez sans doute que les pâtes fraîches sont meilleures que les pâtes sèches, mais vous ne savez peut-être pas que les pâtes fraîches faites maison sont un vrai délice. Servies uniquement avec une bonne huile d’olive et du poivre noir fraîchement moulu, elles forment un plat gastronomique !

Production de fruits en verger à la maison

Activités et temps nécessaire

  • Préparer la pâte 1 heure à l’avance : 3 minutes avec un robot de cuisine
  • Confectionner les pâtes avec la machine à pâtes et les poser sur le séchoir à pâtes : 20 minutes une fois qu’on a pris les automatismes
    Total de 23 minutes par semaine.

Espace nécessaire
20 cm x 25 cm dans un placard.

Coûts fixes

  • Machine à pâtes : 75 €. Nous recommandons sans hésiter l’incontournable Marcato Atlas, celle que toutes les mamans italiennes ont dans leurs placards.
  • Séchoir à pâtes : 23 €.  Celui-ci fonctionne à merveille.

Coûts variables – Pour 4 personnes 

  • 400 g de farine blanche : 0,60 € pour une farine de qualité
  • 4 œufs : 1,20 € (0,60 € si vous avez des poules)

Possibilité d’absence prolongée
Oui.

Dépendances
Fournisseur de farine.

Économies – Pour un ménage de 4 personnes
400 g de pâtes reviennent à 1,80 €, ou 1,20 € si vous avez des poules. Des tagliatelles fraîches coûtent 6,6 €/kg, soit 2,60 € pour 400 g. Si on considère un plat de pâtes par semaine, cela revient à une économie de 40 €/an, ou 70 €/an si vous avez des poules.

Indice de rentabilité
2 €/heure ou 3,5 €/heure si vous avez des poules

Opportunités d’automatisation

  • Production de pâte à pâtes : l’utilisation d’un robot de cuisine ou d’un robot pâtissier constitue la meilleure automatisation possible pour réaliser la pâte.
  • Confection des pâtes : la meilleure machine à pâtes électrique est sans doute celle-ci.

Autres avantages

    • L’intérêt de faire ses propres pâtes n’est certainement pas de faire des économies, mais de gagner en autonomie et en flexibilité. En effet, à part les œufs, tous les ingrédients se conservent longtemps dans votre placard. Lorsque vous avez besoin de pâtes, vous avez tout à disposition. De plus, vous savez exactement ce qui se retrouve dans votre assiette, et vos plats ont meilleur goût.

Économie totale
3510 €/an

Économie totale
3510€/an

1 Commentaire

  1. Mark

    Thanks for your blog, nice to read. Do not stop.

    Réponse

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